La Broderie
Cet ornementation en relief, parfois ajouré, est exécuté à la main, après coup, sur une étoffe déjà tissée. Contrairement à la tapisserie qui forme le tissu à mesure de sa confection, la broderie utilise un tissu quelconque servant de canevas.
Il y a des broderies de soie, d’or, de pierres précieuses, des broderies de toutes sortes de fils, au passé, au plumetis, etc., des broderies blanches, des broderies de couleurs.
La broderie d’application se nommait au XVIIIe siècle broderie de rapport ou broderie de taillure. Au XVe et XVIe siècle, elle porta aussi le nom d’entretaillure.
Ce genre de broderie consiste à rapporter, sur un fond plus ou moins riche, un certain nombre de pièces brodées séparément, au petit métier, et à les disposer de façon qu’elles produisent un dessin régulier et d’ensemble.
Broder consiste à tirer une aiguille et un fil en comptant les petits trous du canevas pour être régulière et précise. Ainsi, à l’aide de différentes techniques de points de broderie, on réalise peu à peu un dessin, on esquisse un mot ou encore un motif. La broderie transforme donc un simple morceau de tissu en œuvre d’art. Grâce à elle, on customise une chemise un peu trop banale en associant fils et perles par exemple. On personnalise les serviettes de table en les ornant de l’initiale de chaque invité, en les brodant d’un monogramme (un emblème qui réunit des lettres en un dessin).
Bref, on s’amuse ! Car c’est ce qu’il faut retenir avec la broderie : certes, c’est technique mais il n’empêche que c’est avant tout l’art de l’ornement et que cela rend les choses qui nous entourent plus jolies. On peut apporter un charme désuet à un habit ou à une nappe en brodant des jours ; un point de broderie qui offre plusieurs déclinaisons (jour rivière, jour cilaos, jour échelle…) et qui transforme le plus simple des tissus en fine dentelle.